Proposez des noms pour le NH et le nouveau bâtiment (Ex Dorstter)

Le vote est clos. 

Le choix définitif vous sera communiqué fin décembre 2022.

Huit noms ont été proposés

Dans la perspective de l'ouverture en 2023 des nouveaux locaux de Chambéry (ex ancien hôpital jacques Dorstter), le CHMS a lancé une consultation interne pour donner un nom au bâtiment "NH" et au bâtiment "JD". Les noms choisis seront utilisés en signalétique, ainsi que sur les différents documents du CHMS (brochures, site internet, plans...) 

Merci aux 167 personnes qui nous ont fait des propositions de noms avec une grande créativité (noms de personnalités savoyardes, du CHMS ou du monde médical, symbolique des bâtiments, noms en patois savoyard, animaux de Savoie, mythologie...).

La Direction et la présidence de CME ont choisi de nommer les bâtiments d'après des personnalités, féminines et masculines, en respectant la parité mais sans affectation de genre à un bâtiment a priori.

Une liste de noms réduite a été retenue et vous êtes maintenant invités à donner votre avis sur un nom masculin et un nom féminin :

  • Personnalités féminines : Françoise-Louise DE WARENS, Amélie Rose Françoise GEX , Madeleine BRES, Simone VEIL.
  • Personnalités masculines : Jean-Jacques ROUSSEAU, Ambroise CROIZAT, Docteur Jean DESFRANÇOIS, Louis BESSON.   

Le vote est clos. Le choix définitif vous sera communiqué fin décembre 2022.

Qui sont les personnalités proposées ?

  • Françoise-Louise DE WARENS (1699 – 1762)
    Françoise-Louise de la Tour, également connue sous les noms de Madame de Warens ou Louise-Françoise-Éléonore de la Tour du Pil, dame de Warens est née le 31 mars 1699 à Vevey, en Suisse, et morte le 29 juillet 1762 à Chambéry. Elle est une aristocrate suisse, manufacturière, prospectrice de filons miniers, épistolière, espionne et libertine. Après la mort de son père, elle est tout d'abord élevée par ses tantes puis est envoyée en pension pour recevoir une éducation soignée. En 1913, âgée de 14 ans, elle est mariée par ses tuteurs. En 1726, elle s'enfuit en barque de Vevey pour rallier Évian et se mettre sous la protection du duc de Savoie et roi de Sardaigne Victor-Amédée II. Elle se jette à ses pieds après une révérence à la fin de la messe, ce qui la rend célèbre du jour au lendemain. À son arrivée en Savoie, elle est recrutée comme espionne au service du roi de Sardaigne. Devenue catholique et convertisseuse après avoir abjuré sa foi protestante, elle recueille dans son domaine des Charmettes Jean-Jacques Rousseau, alors âgé de 15 ans, qui s'est enfui de Genève. Elle devient sa protectrice durant près de 14 ans et entame une relation amoureuse avec lui en 1732. En 1762, elle meurt pauvre et ruinée par ses affaires successives dans la poterie et les filons miniers à Chambéry.
    En savoir plus sur Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7oise-Louise_de_Warens 

 

  • Amélie Rose Françoise GEX (1835 – 1883)
    Née le 24 octobre 1835 à La Chapelle-Blanche (Savoie) et morte le 16 juin 1883 à Chambéry, Amélie Rose Françoise Gex est une poétesse de langue savoyarde, dialecte francoprovençal. Elle est la fille du médecin et viticulteur Marc-Samuel Gex. Sa mère meurt lorsqu'Amélie n'avait encore que 4 ans. Elle vit d'abord à Chambéry puis à Challes-les-Eaux, chez sa grand-mère. À quatorze ans, elle retourne s'installer à La Chapelle-Blanche avec son père. En 1860, au moment de l'Annexion, proche des libéraux qui préféraient l'Italie de Cavour à la France de Napoléon III, elle regrette le roi de Sardaigne. Plus tard, elle devient républicaine et se lance dans la politique en rédigeant ses discours en patois afin de mieux s'adresser aux électeurs ruraux. Après une enfance peu portée sur l'apprentissage, elle découvre finalement la passion de l'écriture à 38 ans. En 1876, après la mort de son père, elle revient s'installer à Chambéry où elle vit modestement. Elle écrit des poèmes, des contes et l'Académie de Savoie la récompense en 1882 pour son œuvre.
    En savoir plus sur Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Am%C3%A9lie_Gex 

 

  • Madeleine BRES (1842 – 1921)
    Née Magdeleine Alexandrine Gebelin le 26 novembre 1842 à Bouillargues (Gard) et morte le 30 novembre 1921 à Montrouge(Hauts-de-Seine), Madeleine Brès est une femme médecin française. Elle est la première femme de nationalité française à accéder aux études de médecine en 1868, mais sans avoir le droit d'accéder aux concours. En 1875, elle obtient son doctorat en médecine. Sa thèse "De la mamelle et de l'allaitement "montre que la composition chimique du lait maternel se modifie au cours de l'allaitement pour correspondre aux besoins du développement de l'enfant. Elle obtient la mention « extrêmement bien » et devient ainsi la première Française docteur en médecine. Elle exerce ensuite en puériculture, prodiguant des conseils à une clientèle privée et aux crèches municipales. En 1885, elle fonde et finance sa propre crèche où sont soignés et gardés gratuitement les enfants jusqu'à l'âge de 3 ans. En 1891, en mission pour le ministre de l'Intérieur, elle part en Suisse étudier l'organisation et le fonctionnement des crèches et des asiles. Elle dirige le journal Hygiène de la femme et de l'enfant et est l'auteure de plusieurs livres de puériculture.
    En savoir plus sur Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Madeleine_Br%C3%A8s 

 

  • Simone VEIL (1927 – 2017)
    Née Simone Jacob le 13 juillet 1927 à Nice (Alpes-Maritimes) et morte le 30 juin 2017 à Paris, Simone Veil est une magistrate et une femme d'État française. A l'âge de 16 ans, durant la Shoah, elle est déportée à Auschwitz avec sa famille Elle y perdra son père, son frère et sa mère. En 1946, Simone Jacob épouse Antoine Veil. Elle étudie le droit, les sciences politiques et entre dans la magistrature comme haut fonctionnaire notamment affectée à l'administration pénitentiaire. En 1974, elle est nommée ministre de la Santé et est chargée de présenter au Parlement le projet de loi sur l'interruption volontaire de grossesse (IVG). Elle sera également à l'origine de loi en faveur des l'intégration des personnes en situation de handicap et d'aides financières à destination des mères d'enfants en bas âge. En 1976 et bien qu'elle-même fumeuse, elle fait adopter la loi française de lutte contre le tabagisme (restriction de la publicité, premières interdictions de fumer dans certains lieux et avertissements sanitaires sur les paquets. De 1979 à 1982, elle est la première présidente du Parlement européen. De 1993 à 1995, elle est ministre d'État, ministre des Affaires sociales, de la Santé et de la Ville. Elle siège au Conseil constitutionnel de 1998 à 2007, avant d'être élue à l'Académie française en 2008. Le 1er juillet 2018, Simone Veil entre au Panthéon aux côtés de son époux Antoine. Elle est la cinquième femme à y reposer.
    En savoir plus sur Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Simone_Veil

 

  • Jean-Jacques ROUSSEAU (1712 – 1778)
    Né le 28 juin 1712 à Genève et mort le 2 juillet 1778 à Ermenonville (Hauts-de-Seine), Jean-Jacques Rousseau est un écrivain, philosophe et musicien genevois. Orphelin de mère dès sa naissance, il fait l'apprentissage de la lecture avec son père Isaac jusqu'à ce celui-ci soit contraint de quitter Genève sans pouvoir emmener son fils. Le monde préservé s'effondre et sa vie est marquée par l'errance. Élevé dès l'âge de dix ans auprès du ministre du culte Lambercier, il apprend l'injustice des punitions non méritées. Il s'échappe à 15 ans et se réfugie auprès du curé de Confignon par nécessité alimentaire. Ce dernier l'envoie chez la baronne Françoise-Louise de Warens pour se charger de sa conversion au catholicisme. Rousseau s'éprend de celle qui sera plus tard sa tutrice et sa maîtresse. De 1736 à 1742, il séjournera à la maison des Charmettes à Chambéry, aux côtés de Madame de Warens.
    En savoir plus sur Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Jacques_Rousseau 

 

  • Ambroise CROIZAT (1901 – 1951)
    Né le 28 janvier 1901 à Notre-Dame-de-Briançon (Savoie) et mort le 11 février 1951 à Suresnes (Hauts-de-Seine), Ambroise CROIZAT est un syndicaliste et homme politique français, membre du PCF. Il fut secrétaire général de la fédération des travailleurs de la métallurgie CGT et député de la Seine. Ministre du travail de novembre 1945 à mai 1947, il met en place les grandes réformes sociales de la libération sur le territoire français (sécurité sociale, doublement des allocations familiales, augmentation de 50 % la rémunération des heures supplémentaires, suppression de l'abattement de 10 % sur les salaires féminins, renforcement des comités d'entreprise, organisation et généralisation de la médecine du travail, statut des mineurs). Il dira alors « Il faut en finir avec la souffrance, l'indignité et l'exclusion. Désormais, nous mettrons l'homme à l'abri du besoin. Nous ferons de la retraite non plus une antichambre de la mort mais une nouvelle étape de la vie. »
    En savoir plus sur Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ambroise_Croizat

 

  • Docteur Jean DESFRANÇOIS (1903 – 1944)
    Né le 16 décembre 1903 à Ismaïlia (Égypte) et mort le 26 mai 1944 à Chambéry, le Dr Desfrançois fait ses études au Lycée Vaugelas. Très doué pour les sciences exactes, il sort major de l'école Centrale des Arts et Manufactures de Paris mais c'est vers la médecine qu'il souhaite s'orienter. Après son diplôme d'ingénieur civil, il fait des études de médecine et publie sa thèse en 1934. Il revient ensuite pratiquer son activité de médecin à Chambéry et s'implique auprès des plus pauvres en plus de sa clientèle traditionnelle. Il intègre la Résistance intérieure française et devient le responsable du service de santé pour une partie de la Savoie. À partir de 1943, il distribue des faux certificats médicaux comme échappatoire au service du travail obligatoire et organise le service de santé pour les maquis de la résistance en y intégrant une filière de détournement de médicaments. Pendant l'occupation, il promeut le retour de la Savoie à ses anciennes frontières, avec notamment l'inclusion du massif du Mont-Cenis. Le docteur Desfrançois est tué lors du bombardement du 26 mai 1944.
    En savoir plus sur Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Desfran%C3%A7ois

 

  • Louis BESSON (1937)
    Né le 6 mai 1937 à Barby, Louis Besson est un homme politique français. En 1973, il est élu député dans la circonscription d'Aix-les-Bains et Chambéry Nord. En 1976, il devient président du conseil général de la Savoie. La 1ère grande loi écologique nationale dite "Loi montagne" est adoptée sur la base de son travail en 1983. Au cours de sa vie politique, Louis Besson œuvre également en faveur des actions sociales ; il est à l'origine de l'obligation d'un minimum de 20% de logements sociaux dans les communes urbaines ainsi que de la création de nouveaux services publics sur Chambéry (nouvelle maternité, crèches, maison de la petite enfance, mairies de quartier...). Ses mandats de maire de Chambéry de 1989 à 1997 et de 2001 à 2007 lui octroient le rôle de Président du conseil de surveillance de l'hôpital de Chambéry puis du Centre hospitalier Métropole Savoie.
    En savoir plus sur Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Besson